talk is cheap - evycaine

HI, IT'S ME. YOU'RE A DICK.

Talk is cheap, my darling when you're feeling right at home. I wanna make you move with confidence, I wanna be with you alone. You said help me but help you start it, you're too comfortable to know, throwing out those words Oh, you gotta feel it on your own. ~ talk is cheap - chet faker.

Une journée banale, quelques clients s'étaient introduits dans la boutique afin de faire l’acquisition de quelques compositions florales et autres petits bouquets charmants afin de faire plaisir à leurs mères ou femmes. Cela lui importait peu finalement, tant que son commerce tournait et que les gens qui passaient la porte d'entrée avaient été éduqués pour simplement dire bonjour gentiment. Elle avait grand ouvert les portes vitrées de sa boutique afin que de l'air entre dans son échoppe. Elle écoutait de la musique, mais elle aimait entendre les bruits extérieurs. Les beaux jours touchaient à leur fin et Eve souhaitait profiter de ces derniers au maximum en ouvrant presque toutes les portes de sa boutique. Elle vaquait à ses occupations quand un grand gaillard attira son attention. Il était planté là depuis quelques minutes déjà, sur le trottoir. Sans doute attendait-il quelqu'un. Peut-être était-il des forces de l'ordre, peut-être avait-il eut vent des magouilles de son frère et qu'il venait repérer les lieux avant de venir la perquisitionner et fermer son petit commerce. Putain. Elle secouait la tête, impossible de passer une journée sereine en ayant dans l'arrière boutique des kilos de drogue qui attendent d'être vendus. Impossible d'être tranquille. Dans un premier temps Evelyn décida de ne pas lui prêter attention, mais après une vingtaine de minutes elle remarqua qu'il n'avait toujours pas bougé. Eve, elle ressentit comme un gros malaise et un bon coup de chaud, sentant une crise d'asthme la gagner. Mais elle prit sur elle. Les clients avaient déserté la boutique et la jeune femme commençait à s'ennuyer, lasse d'essayer de se trouver des occupations. Eve s'élança, joyeusement, faussement tranquille, sifflotant l'air que diffusait sa chaîne hi-fi, la jolie petite blonde s'arrêta au niveau de la porte d'entrée et siffla le gaillard. "Vous êtes perdu ?" qu'elle demanda d'un voix forte afin d'être certaine de retenir son attention. "Encore dix minutes et vous allez prendre racines..." elle haussait les épaules en faisant la moue, amusée par les bêtises qui sortaient de sa bouche - parce que c'est essentiel de se faire rire -  elle avança d'un pas et croisa les bras contre sa poitrine. "Si ça devait arriver, je crains que ça n'effraie mes clients et nuise à mon commerce." elle lui adressa alors un sourire aimable, se permettant même de s'avancer d'avantage, se rapprocher de lui doucement.

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T'as à peine eut le temps de sortir de tes draps inconfortable de la prison que tu retournes à tes vielles habitudes. Tes patrons semblaient plus que ravi de te revoir parmi eux. T'as beau avoir fait de la taule pour meurtre, c'était pas un meurtre pour eux et t'as pas la police aux basques non plus. Pas de conditionnel, pas de mec à la réinsertion et c'était à Mariden, c'est pas à Monroe. De toute façon, la récolte va plutôt mal depuis dix ans, leur récolteurs ne récoltaient pas autant que tu arrivais à faire. Les profit, l'argent devait à nouveau rentrer. T'as même pas eut besoin de demander, ils t'ont ouvert les bras, le plaisir de retrouver les vieux de la vieille. Faut avoué que tu récoltes depuis tes seize ans et c'est pas la prison qui va t'arracher ton talent. Comme d'habitude, tu te retrouves avec un bout de papier chiffonné dans le fond de ta poche. T'as une adresse, un montant, une photo, tu t'en fiches de qui c'est, tu fais ton boulot. Tu as tout mémorisé, c'est pas bien compliqué quand ton cerveau y est conditionné. À pied, tu fourres ton nez partout, t'as une gueule à retrouver, t'as une gueule à péter et faut avouer que tes jointures te démangent, elles n'attendent que ça. T'as les poing qui se serrent et déserrent, tu croises des gens simple au large sourire avec des bouquets de fleur. Tu t'arrête et cache tes poings à travers tes bras croisés. Tes yeux se lèvent face au commerce qui s'impose à toi. Les chiffres à travers la vitre d'indique ton point d'accès. Tu revois la gueule de ce mec s'imprimer dans tes yeux à nouveau, mais y'a personne de son signal qui se trouve dans cette boutique, tout ce que tu vois, c'est cette femme qui semble faire les cent pas ici et là. C'est l'emmerde total. Tu te plantes là et tu observes à gauche, puis à droite. Il se pointera peut-être, ou il t'a déjà vu. Tu hausses les épaules, sinon tu lui prendra à elle. Tu pousse un lourd soupire et ta main se glisse contre ta nuque lorsque un sifflement t'attire. Tu lèves les yeux, elle est la, aux portes. Et merde. Tu restes silencieux et te concentre sur elle. Pourquoi ? Puis tu baisses les yeux vers tes pieds. Tu laisses tomber un rire. « Si j'enracine, j'aurai jamais mon pognon ma jolie. » Tu la regardes avant de lui faire un clin d'oeil. Tu sors de ta poche un paquet de cigarette et tu en glisses une entre tes lèvres avant de l'allumer. « C'est ta boutique? Vraiment? » Alors, c'est qui se mec sur cette photo et pourquoi cette adresse.

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Un pas en arrière après les paroles que le géant vient de prononcer, un frisson le long de sa colonne vertébrale, elle a perdu son sourire. Merde. Alors elle a secoué la tête rapidement, serrant d'avantage ses bras contre sa poitrine, tâchant de regagner le sourire aimable qui habillait son visage quelques secondes plus tôt. "Pardon ?" qu'elle demande alors, comme si elle n'avait pas saisit ce qu'il avait dit alors qu'aucun désagrément auditif, non rien n'était venu troubler leur échange. C'était clair pourtant. Eve se demanda alors qu'est-ce qui lui arrivait. "Oui, oui c'est ma boutique." qu'elle lâcha en se tournant vers les vitrines, faisant nerveusement claquer la paume de sa main contre sa cuisse en dissimulant de toutes ses forces son malaise. Dans un petit rire nerveux et alors qu'elle glissait de longues mèches blondes derrière ses oreilles elle se penchait sur l'étranger. "Quel pognon ?" elle avait employé ses propres mots, peut-être pour être claire. Était-ce là un disciple de la bande de son frère à qui elle avait à faire ? Perdue, elle n'était pas sure de saisir. En fait, elle refusait de comprendre. Un court silence, une voiture qui passe devant eux et alors : "Qu'est-ce que vous voulez ?" qu'elle a finit par demander, brisant au passage ce silence tendu qu'elle avait elle même installé. Ambiance étrange. Elle sentit en elle monter une rage folle contre son aîné, la petite blonde était fatiguée d'avoir a ramasser les pots cassé de son irresponsable frangin, ras-le-cul de devoir laisser entrer des gens peu fréquentables dans sa boutique afin qu'ils puissent faire commerces de substances illicites. Fatiguée d'être mise judiciairement en danger pas son inconscient de frère pour le protéger lui. S'il lui pétait les dents, l'étranger là. Elle sait, Evie, elle sait comment cela se passe quand il y a des soucis. A de nombreuses reprises il - son frère - s'était pointé chez elle avec un œil au beurre noir, le nez en sang. Eve glissait ses doigts contre ses lèvres, le regard parti dans le vague et d'un voix lointaine proposa à l'inconnu : "Un café ?" en haussant les épaules, préférant converser de ce genre de choses ailleurs que devant sa boutique, là où des curieux et autres clients pourraient entendre de drôles de conversations et en tirer d'affreuses conséquences. Hors de questions que les habitants se mettent à penser négativement à elle ou à son commerce.

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Planté devant une boutique de fleur, tu l'as choisi l'endroit pour tabasser ou buter un mec. Bin quoi, il sera prêt pour ses funérailles. Il aura une belle vue et il sentira bon. Voilà toutes les raisons sont bonne pour faire ça devant une boutique de fleur, ou même derrière. En fait, c'est vrai que l'odeur qui s'évapore de cet endroit t'enivre assez rapidement. Tu as même cru un instant que tu as fermé les yeux avant qu'elle n'attire ton attention. Tu l'as scruté de haut en bas, tu t'es même mordu la langue en pensant à certaine chose. T'as passé trop de temps en taule mon vieux. Tu vois ce sourire narquois s'effacer rapidement sur son visage. Cette voix quasi tremblante te donne un rictus amusé. Bingo, elle voit très bien de ce qui s'agit. Tu peux pas garantir qu'elle sait qui est ce mec, qui est le responsable de ta présence, mais tu le sens au fond de tes tripes, tu ne te trompes jamais. Puis confirmation, cette boutique est bel et bien à elle. Alors pourquoi cette adresse sur ton petit bout de papier. Pour la première fois depuis ta sortie, tu te pose des questions, ce qui est loin d'être normal. Tu l'écoute, tu es silencieux, tu la regardes, tu la toise de haut en bas et de bas en haut à nouveau. C'est qui elle pour ce mec. Sa femme, sa soeur, une amie trop proche, ou une partenaire de crime, t'en sais rien. Sa nervosité la trahi facilement, elle est au courant de quelque chose. Puis tu tires sur ta cigarette en silence sans te douter qu'elle t'offrirait... Tu arques un sourcil en la dévisageant. Tu restes là, silencieux, encore à finir ta clope. « un café? » dis-tu sur un ton intrigué. Tu t'avances dans sa direction, peut-être un peu trop près pour ne pas lui faire sentir ta chaleur. Tu la regardes dans les yeux avec ce même sourire sur la gueule. « Si ce n'est qu'un café. » Tu lui prends la main pour la faire tourner et dès qu'elle te fait dos, tu t'avances un peu plus pour coller ton torse à elle pour qu'elle avance. Tu la guide jusqu'à l'intérieur de la boutique. Tu regardes ici et là, personne. Tu te tournes à nouveau et ferme les portes. Un panneau qui te regarde, fermé. Tu prends le temps de le tourner pour ne pas être dérangé. Tu te tournes à nouveau vers elle en croisant les bras.

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Ce petit jeu, parce qu'un genre de petit s'installe, il l'instaure et augmente le mal aise de la pauvre petite blonde autant qu'il l'intrigue. Mais qui est ce type, que veut-il à son frère ? Aucune réponse pour le moment, mais une chose est sure, c'est qu'il dégage quelque chose d'animal, une aura qui a piqué la curiosité de la jolie Eve. Alors il la pousse à l'intérieur, sans méchanceté, mais avec fermeté et alors, sans même qu'elle s'en rende compte le gaillard ferme la boutique et ses portes. Elle s'affaire nerveusement à faire couler du café, remplissant une tasse pour son invité non désiré quand a elle, un verre d'eau. "Voilà, un café." lâcha t-elle alors. "Etant donné que je n'ai proposé qu'un café, je n'ai pas mit de lait ni de sucre." le ton employé était froid, Eve, elle, était sur la défensive parce qu'effrayée par une telle visite. Dieu qu'elle en voulait à son frère de lui ramener des ennuis. De la drogue dans son arrière boutique, ce qui l'empêchait presque de dormir et lui donnait d'affreuses sueurs froides dès qu'un homme représentant l'ordre osait mettre les pieds dans son magasin et maintenant voilà que des hommes de mains se pointaient pour lui réclamer de l'argent. Serai-ce possible que cet inconscient de frère aîné que la vie lui avait donné ait demandé à ce type de passer pour qu'elle le paye de sa poche ? Elle fulminait. Rapidement elle apportait un mug à l'effigie de licorne à l'armoire à glace qui n'avait pas bougé de devant la porte et la toisait presque sévèrement. "Qu'est-ce qu'il a fait cette fois ?" a t-elle demandé en s'en allant chercher son verre d'eau pour finir par revenir et s'asseoir sur le comptoir à côté de la caisse enregistreuse. Elle avait cette horrible impression d'être la mère impuissante d'un adolescent en pleine crise, turbulent et incontrôlable. Un soupire. "Vous ne vous êtes pas présenté, Seamus ne vous a jamais apprit la politesse, je ne sais pas, avant de venir menacer quelqu'un pour de l'argent, on dit bonjour, c'est ce que sont sensés faire les parents... Éduquer leurs enfants." un court instant son visage fut dénué de toutes expressions, mais quand elle réalisa qu'elle remettait en cause l'éducation d'un type visiblement dangereux la crainte prit le contrôle de ses traits. "Enfin, je veux dire..." balbutia t-elle, perdue. Puis pour qui se prenait-elle pour donner des leçons et juger le travail des parents des autres sachant que son père dans un accès de colère avait buté sa mère et s'était donné la mort sous les yeux de leurs deux enfants. "Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, je..." elle but une gorgée d'eau, s'enfonçant dans la merde qui était sortie de sa bouche quelques secondes plus tôt. "Vous avez ses yeux." finit-elle par dire en reposant, la main tremblante, son verre d'eau vide à côté d'elle, sa gorge la grattait et était desséchée, cela elle le devait au stress qu'elle ressentait sans doute.

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Tu te retrouves lancer dans un petit jeu dangereux et pourtant, c'est toi le danger dans ce jeu. T'es bestiale Hurricaine, t'es sauvage, ton regard de lion en chasse ne bernerait personne. T'attends quelque chose, t'as un animal qui vit la dans une cage et quelque chose de primal lui a ouvert une brèche. Tu laisses tomber un rire en voyant la couleur du café et cette réplique. Tu ne peux pas lui en vouloir, tout comme il ne pourra pas t'en vouloir de ce que tu t'apprêtes à faire. Tu t'approches de fleurs, tasse douteuse sous les doigts. Tu soupires. « Et est-ce que je t'ai dit que j'avais l'intention de le prendre? » Tu le pose sur l'une des tables près des fleurs. Tu leur donnes soudainement un intérêt particulier, chaque fleur qui ose toucher ta peau t'attire en silence. Tu ne te rends pas compte que cette odeur agresse tes vêtements et tu auras cette odeur collé à ta peau pendant un sacré moment. Puis soudainement, elle dit quelque chose qui te satisfait. Tes doigts glisses dans ta poche et tu en sors une photo. Sans la regarder, tu lui montres la gueule du mec que tu cherches. T'as pas besoin de la regarder pour savoir qu'elle sait très bien qui c'est. La question reste : qui est-ce qu'il est pour elle. « Ce petit con ici présent à foutu mes patrons en pétard. » Tu remets la photo à sa place, dans ta poche et tu continues le tours des fleurs. « Et pour qu'on m'envoie moi, il a de gros ennuies. » Ta voix est trop calme, elle n'a rien de rassurante comme ça, surtout pas avec ce que tu dis. Tu as même ce petit rictus au coin des lèvres. Tu te contentes de rester à distance, de ne pas insisté sur la proximité, elle semble docile, prête à coopérer. Puis soudainement. Tu figes, tu sens ta mâchoire se tendre et ton corps se jette face au comptoir. Tes mains bestiales pausent leur chaleur contre ses cuisses pour la maintenir en place. Tu lèves tes yeux vers elle la mâchoire bien tendu. C'était une insulte à ton père et suffisant pour te donner la rage. « Oh chérie... Seamus n'a rien de mon père. » Faux, Seamus est le frère de ton père, ils portent le même nom, ils ont le même sang. Ta main se créée un chemin contre son torse jusqu'à rejoindre la peau de son cou. Elle tourne pour aller chercher sa nuque. Tu agrippes les cheveux qui s'y trouve et de ton autre main bien agrippé tu la soulèves du comptoir, bien écrasé contre toi. Tu la laisses glisser contre toi jusqu'à ce que son visage soit à la hauteur du tient. « Ne me compares plus jamais à cet homme. » Tu laisses ses pieds rejoindre le sol, tout en gardant ton emprise sur elle. Tu la plaques au comptoir gardant ton regard plonger avec rudesse dans le sien. « Si tu tiens vraiment à un nom, c'est Hurricaine. »

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Mis en pétard, voilà ce à quoi elle était arrivé, seulement, ne l'avait-elle pas cherché ? L'emmerder un petit peu. Elle ressentait encore des frissons à l'écoute de sa voix si calme et effrayante alors qu'il déblatérait à propos de son connard de grand frère si stupide qu'il se fout dans la merde à cause de son irresponsabilité. Quel trou d'cul. Sa fierté lui ordonnait de ne pas baisser un instant le regard, de le soutenir pour le défier, il était hors de question qu'il l'intimide de cette manière et qu'elle se laisse faire. Ezra va s'en prendre plein la gueule dès qu'elle le verra. Pour sur. "Hurricaine, un prénom qui te va comme un gant." elle se raclait la gorge, minuscule petite créature à côté du colosse qui la maintenait coincée contre son comptoir. Eve, elle comprenait maintenant pourquoi il avait tout refermé derrière-lui, elle se mit à penser que si elle racontait sa rencontre avec Hurricaine à son frère aîné, il serait capable d'empoigner un fusil et de partir en chasse contre ce type. Alors elle tente de se débattre, doucement d'abord puis plus fermement pour finir par repousser sèchement Hurricaine avec suffisamment de force pour le faire reculer d'un pas, suffisamment pour qu'elle puisse à son tour s'éloigner de lui. Bordel qu'elle panique, mais sa fierté l'empêche de le retransmettre, son visage reste neutre et pourtant, pourtant à l'intérieur elle meurt de trouille. "A qui ne dois-je plus te comparer, Seamus ou ton père, tu m'excuseras c'est pas très clair." se pointe alors l'arrogance, le sarcasme même alors qu'elle masse l'arrière de son crâne, la base de ses cheveux tout en se tenant éloigné de cet animal, cette bête sur le qui-vive. "C'est mon frère que tu cherches, mais il n'est pas là, à ta place je boirais le café - qui doit être froid maintenant - que je t'ai servi histoire de ne pas t'être déplacé pour rien et puis, je ne sais pas, repasse dans deux jours." elle a haussé les épaules, l'air détendue, elle était plus que sérieuse, se moquant légèrement de lui, parlant avec désinvolture, mais dans le fond, ce qu'elle disait, même si c'était un petit peu pour se moquer, elle le pensait. Pus sérieusement cette fois elle leva le nez vers le bestial Hurricaine pour articuler : "Je n'ai pas envie d'être mêlée à ces histoires, s'il a des problèmes avec toi, j'estime ne pas avoir à en faire les frais." puis lui revint en tête l'image d'un Ezra et d'un Jamie complètement déglingués, ils étaient venus chez elle au beau milieu de la nuit, l'avait réveillée et elle s'était occupée d'eux, était-il possible que Hurricaine ait fait partie du combat ? Ils n'avaient pas voulu donné de détails et Eve n'avait pas voulu se montrer trop insistante. Ezra était dans un sale état ce soir-là, s'il faisait partie de la bataille alors la jeune blonde se refusait d'imaginer ce qu'il pourrait advenir de son frère s'il venait à recroisé le chemin de l'homme de main. "Pour autant c'est dommage, dans un autre contexte je t'aurais presque invité à dîner." souffla t-elle presque déçue en prenant appuie sur une table à proximité où étaient posés quelques vases dans lesquels de beaux bouquets bien garnis trônaient. Oui, il menaçait de péter les dents de son frère et elle, trouvait le temps entre deux bousculades, de draguer. Que se passait-il dans son cerveau malade, l'avait-il bousculé trop fort ? Non, Eve était célibataire depuis plusieurs mois maintenant, elle avait des besoins, voilà tout.  

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T'es brute, brusque, rustre, primal. T'as rien de la tempête que tu es normalement. Tu n'aurais naturellement peut-être jamais lever la main sur elle, tu n'aurais normalement jamais utiliser une quelconque sorte de violence envers elle, mais ce fut trop simple, trop primitif. Elle t'avait purement provoqué, elle avait fait de toi une bête assoiffé de sang en ne prononçant que le nom de ton oncle. Un O'Grady que tu n'as jamais vraiment connu de face, mais son nom a si longtemps plané sur les lèvres de ton père que tu as su  le haïr sans le connaitre. T'es pires qu'une tempête, t'es pire qu'une tornade, faut croire que tes parents avaient prévu le coup avec ton nom. Elle a raison, il te va à merveille, ton tempérament s'agence très bien à ton prénom. Ton nom de colle à la peau depuis ta naissance, sans même savoir celui que tu portais, les gens avaient tendance à te nommer tel une tempête en furie. Puis elle se dégage, elle t'écarte. Il a bien fallu que tu y mettes du tiens pour qu'elle se dégage. Ta main relâche la tension et se glisse sous ton nez dès que ton regard se tourne vers cette tasse près dès fleurs. Tu laisses tomber un rire en laissant tes jointures craquer sous tes poings qui se serrent. « Les deux. » Tu jettes un coup d'oeil par dessus ton épaule puisque tu lui faisais dos maintenant. Tu la regardes avec ce même regard de lion en chasse. Tes mains disparaissent enfin dans tes poches pour y rester. Puis revient le sujet principale de ta venu et ça t'agace. Tes traits se tirent et ta mâchoire se tend. « J'ai la patience dans les os, ton frère, saura se faire attendre. » Tu te tournes vers elle en croisant les bras. Pourquoi le sujet revenu à son frère déjà ? Puis vient qu'elle dit ne pas vouloir être mêlé aux problèmes de son frère. Tu hausses les épaules et t'approche un peu. « Désolé ma jolie, mes tu y es à pieds joints. » Tu te contentes de la fixer avec un léger sourire, pensif. Dire qu'elle a un frère aussi stupide qui ne semble pas apte à payer ses dettes. Mettre sa soeur dans ce genre de situation, peut-être qu'il ne l'aimait pas assez. Peut-être manque-t-elle un peu d'attention. Puis une petite voix vient jusqu'à ton oreille. Tu tends un bras robuste vers elle et tu l'attires contre toi à nouveau. Brutal, mais sans violence. Tu laisses tomber tes bras le long de ton corps laissant comme seul contact, ton torse contre le sien. Ton regard se plonge dans le sien et ton visage se reproche. « On a qu'a oublié le dîner. » Ta main monte à nouveau contre son corps, en douceur, laissant planer ton doigt contre son ventre, au centre de sa poitrine, jusqu'à rejoindre son menton que tu agrippes en dosur la tirant un peu plus près.